Friday, August 30, 2013

Dong Ding de compétition dans l'atelier de David Louveau

Il est plus difficile de réussir l'infusion d'un Oolong torréfié que celle d'un Oolong de haute montagne frais. La dimension du feu de la torréfaction ajoute une variable qu'il s'agit de bien maitriser. Il ne suffit pas de bien ouvrir les feuilles avec une eau bien chaude dans une théière Yixing bien préchauffée. Trop de force et/ou un jet trop d'eau bouillante saccadé vont trop faire ressortir le côté brulé de la torréfaction et donner un goût trop saturé. A l'autre extrème, une eau versée trop calmement lors de la première infusion ne réussira pas à faire sortir la puissance de ce thé. Pour cette première infusion, il faut donc chercher le juste milieu. Commencer avec une force bien contrôlée, stable, puis ralentir le versement au fur à mesure que la théière est presque remplie. La première infusion est assez longue pour bien ouvrir les feuilles, mais les prochaines sont plus courtes.
David et moi infusons à tour de rôle pour apprendre à bien réussir ce thé.